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la toute-puissance

jeudi 4 juillet 2002.
 
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u te balances sur la clé des Parques
Étoile de soufre sur une layette
Hier c’était le matelas éventré de l’enfer
L’épouvantable relique du temps râpé

C’était avant toi le bout du monde
Roulant un dé sous sa langue
C’était avant que ne tourne la minuit
Et ne se corne le soleil
Autour de l’artichaut
Qui dans ma poitrine décore
Un manège de chevaux de bois
Dressé en pleine campagne

Était-ce à tort j’étais encore
Le prince de l’eau bouillante
Avant d’être pouvais-tu disparaître
Nulle lumière à la ronde
Sous le vent parfait et sa paire de jumelles

Admettons que je la lui emprunte
Et te voie venir au loin
En longue robe de saturnale
L’été entre les seins et mon désir
Comme l’œil d’un dieu gaulois
Entre nous c’est la course ou le mystère

L’amour dans un champ de navets
Jouir est une tête de sanglier
Qui rit sous les bretelles du parquet

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Padrika Tarrant