Soutien aux réfugiés politiques italiens
Dernier ajout le dimanche 4 juillet 2004.L’écrivain Cesare Battisti, arrêté le 10 février 2004
à Paris et placé sous écrou extraditionnel à la prison de la Santé, mis en liberté provisoire le mercredi 3 mars
a été jugé extradable par la justice française.
D’autres réfugiés italiens sont sous la menace d’une extradition. Il a été condamné à la prison à perpétuité par la justice italienne, et contrairement à ce qu’ont dit nombre de folliculaires il ne sera pas rejugé en Italie. Même s’il lui reste des recours (cassation, Conseil d’état), nous avons toutes les raisons d’être pessimistes à l’extrême.
Paolo Persichetti avait déjà été jeté en pâture aux chacals. Cela ne suffisant pas, les grands prêtres ont réclamé d’autres victimes expiatoires. Cesare Battisti, Enrico Villimburgo, Roberta Cappelli, onze autres réfugiés font partie de la liste noire. En Italie, tous ceux, de droite comme de gauche, qui ont craint dans les années 1970 de voir leurs misérables ambitions menacées par les luttes, ou simplement ridiculisées, crient aujourd’hui vengeance. Nous en appelons à la vigilance et plus que jamais à la résistance contre les forces implacables qui menacent ici et ailleurs.
Cesare Battisti a publié, entre autres :
Le cargo sentimental, édition Joël Losfeld 2003
Jamais plus sans fusil, édition du Masque, 2000
Avenida Revolucion, édition Rivages 2001
Dernières cartouches, édition Payot - Rivages 1998
J’aurais ta Pau, édition Baleine - Le Poulpe, 1997
L’ombre rouge, Série Noire Gallimard, 1995