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pour Alain Jégou

Alice Massénat
samedi 22 juin 2002.
 
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onnant de toute une scansion au libertaire de lamproie
ils s’en furent exécrés
la hache au tonitruant de la fable
Ne s’en était que parvenu à leur broyer ces litanies au parcours de brame
alors qu’elle ne savait que s’en lapider les sangs
Par ces rustres échauffés la langue au détriment
mon Rêve, ses parcimonieux égards
la trame tant et tant à l’enfer du bout des ongles
revêche
où l’intime ne se conçoit déjà plus

À la vibrée d’instar
Permettez que trépas et veines s’en parcourent les rites
la falaise carcérale du débit
un rêve d’ostentation simultanément billevesée
où tout de ce tempo " Elle "
les bras qui de manchons s’exécute
en tailleuse de verre
chaque permissive la bouche spontanée

Je voulais des quatrains, s’en refusaient les oniriques
Je battais la chamade
et partout ne ruisselaient que pseudo-égards du toi au moi
qui
hystériques à la nuit
percevaient en un tour d’épaule le cartilage du soi

Je m’esclaffais par des pores s’y attenant
où vibrer ne servirait plus de rien
la gueule penaude, hagarde
voire seul écrin

Bien sûr
ces rythmes d’abolition
Bien sûr
ces crimes au sulfure où le mot n’est
que l’exégèse d’une doctrine de court
Qui osera aller jusqu’à se prétendre le crâne, la tare
le glaucome de leurs visages
où mouches et putrides aiment à se concevoir ?

Et seuls de Ses doigts à me lire
je voue mes veines, mes reins, nos octrois
le caduc au miroir du rien
de se morfondre
les magies qui ne se permettent de tintinnabuler qu’aux salves d’un tempo

Être
cette histoire du dard caracolant de bris en rafles
où l’instinct ne serait plus que l’invincible à pourrir
Et vaincre leurs incartades au summum du temps
pour n’y trouver que farfouilles, tant de tripes au rencard

Quand ils s’en vinrent
harcelant toujours plus leurs mains pleines de ces yeux
où louvoyer n’est plus de mise
la minute ne put que s’exclamer
la clé abasourdie et hirsute
ne sonnant que le glas d’un quotidien
au pourtour de la nuit