Où se situe cette construction ? Dans un champ quelconque.
Quand fut-elle bâtie ? La construction n’est pas terminée.
Dans quel but ? Il n’y avait pas de but précis. Les subventions pour la construction ne furent donc jamais obtenues.
Qui a pu y habiter ? Voilà bien toute la beauté de la chose…
Que pourriez-vous en faire et y faire ? M’y frotter.
Que serait-ce si c’était :
• un animal ? Un chat.
• un végétal ? Une laitue.
• un minéral ? Des clinkers.
• un poème ? Non-cognitive aspects of the city par Joseph Jarman.
• une langue ? Le volapük.
• un masque ? "L’étoffe des amoureux "de René Magritte.
• un état mental ? Catatonique.
• un symbole ? Jamais.
Des rumeurs font état de cérémonies secrètes, la nuit. De quoi s’agit-il ? Quels en sont les rituels ? Quel en est le déroulement ?
Des rituels d’une nouvelle érotisation. Les participants doivent gravir une échelle jusqu’à la partie ouverte et jeter des objets par cette ouverture vers l’extérieur. Le bruit des objets se fracassant au sol entrainent des réactions stimulantes pour ceux qui assistent aux bruits sans pouvoir constater l’état destructif de l’impact des objets sur la surface meurtrie.
La suggestion est encore plus valable du fait que les lanceurs d’objet sont encouragés à suivre des yeux la trajectoire jusqu’au moment ultime du fracas lors duquel ils doivent prestement couvrir leur regard et redescendre aussitôt. Seul le balayeur constatera l’état du champ.
Les spéculations entre lanceurs et entendants doivent être résolues dans une série prolongée de souffles et frottements contre la paroi de la construction. Les vibrations produites par les coups de pelle et de balai sont amplifiés par une prise de son avec micros-contact et les couches sonores jouent en boucle et se superposent en un gigantesque bourdonnement qui accompagnera l’ascension du prochain lanceur.