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Nikos Stabakis

dimanche 14 janvier 2007.
 

Où se situe cette construction ?
À Hyde Park. On ne peut pas la voir que quand il fait beau.

Quand fut-elle bâtie ? En 1792.

Dans quel but ? Pour refléter la tête encore vivante de la Princesse de Lamballe comme sur un écran, mais en trois dimensions. Ce fut un échec, il va sans dire.

Qui a pu y habiter ? Peter Lorre et Sidney Greenstreet.

Que pourriez-vous en faire et y faire ? La transporter à New York pour y emprisonner la Statue de la Liberté (la fenêtre dévoilerait son sexe). La couvrir avec des peaux reptiliennes, des taches de marmelade orange en forme de piment, et des souris bissectées. La remplir de livres kabbalistiques anciens dont les contenus seraient remplacés avec des boîtes de verre enfermant des aquariums minuscules.

Que serait-ce si c’était :
• un animal ? un pingouin.

• un végétal ? un artichaut.

• un minéral ? le plomb.

• un poème ? « Mouvant paysage » de Pierre Reverdy.

• une langue ? la Norvégienne.

• un masque ? le monstre de Frankenstein.

• un état mental ? la dépression.

• un symbole ? la lettre qâf arabe, mais renversée.

Des rumeurs font état de cérémonies secrètes, la nuit.
De quoi s’agit-il ?
Des adulateurs de Mabel Normand qui essaient vainement la ressusciter.

Quels en sont les rituels ? Prononcer le nom « Rikolakopoulos » à l’envers ; porter des vêtements faits de choux crachés ; fondre des disques originels de Jelly Roll Morton en répétant les mots : « Quand le coq du cimetière pivote sept fois… ».

Quel en est le déroulement ? Chaque soir, les membres du culte donnent rendez-vous dans un pub peu connu de Covent Garden. Par un passage souterrain qui commence sous le « loo », ils arrivent à un espace circulaire, dont les murs sont faits de grenouilles mortes qui parfois s’envolent vers les têtes chauves de quelques participants, ce qui est considéré comme un bon oracle. Le plus important détail, c’est que lesdits membres ne savent pas dans quel battement ils se trouvent, et d’ailleurs n’en veulent savoir rien.