’arrive devant la porte latérale d’un jardin. J’éprouve un très grand désir de le visiter et me dis qu’il aurait pu être le mien. Il semble avoir été laissé à l’abandon, la végétation est luxuriante et livrée à elle-même. Je passe la porte et pénètre dans l’enclos. Devant moi s’ouvre une allée qui partage le jardin en deux parties distinctes : sur la droite se dresse un verger, derrière les arbres j’aperçois une maison aux volets clos. Sur la gauche s’étend un réseau de petites allées perpendiculaires, comme celles d’un potager. Entre elles, des fleurs et de vieux blocs de ciment. Une impression d’harmonie se dégage de ce jardin très organisé, dans lequel les herbes folles ont fini par prendre le dessus.

Plus tard, j’entreprends de dessiner le paysage tel qu’il s’est offert à mes yeux. Une fois le dessin terminé, je me rends compte que la partie gauche ressemble à un cimetière. Cela me saute aux yeux de façon évidente.

Suite du récit de rêve :
Je décide d’effectuer quelques menus travaux dans la partie du jardin qui se trouve à gauche, afin de lui redonner son caractère d’origine. Je déblaie quelques-uns des blocs de ciment et creuse en dessous, afin d’exhumer ce qui s’y trouve. Je découvre alors un petit escalier qui s’enfonce dans une sorte d’enclos de pierre rempli d’eau. Le travail accompli, je ressens une grande satisfaction, je trouve cela très joli.

Je décide de dessiner l’enclos en ciment tel qu’il m’est apparu dans le rêve. Une fois le dessin terminé, ou plutôt en le faisant, je me rends compte qu’il s’agit là d’un élément qui se trouvait dans le jardin de ma grand-mère et que j’avais déjà dessiné à l’époque, avec la maison de ma grand-mère à l’arrière-plan. C’était un endroit dont l’accès nous était interdit et autour duquel nous prenions justement plaisir à jouer, car nous en avions fait la « mare des méchants crocodiles ».

La suite du rêve s’est évaporée, mais je ressens un profond bonheur à avoir pu redonner vie à ce jardin, dont quelques éléments clés m’ont été révélés après les avoir dessinés.

(rêve du 15 juin 2001)