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mercredi 22 novembre 2006.
 

Nous souhaitons que ces premiers résultats
publiés aident à réaccorder les mémoires et les
intuitions de ceux qui se sont déclarés embarrassés
de s’en exprimer et que, retrouvant leur désir de
répondre, ils se précisent leur expérience en
confirmant ou critiquant nos propositions.

Si nous avons avancé d’emblée les manifestations
sexuelles de la volupté, c’est qu’elles nous en
semblaient les plus communes. En ce qui
concerne ses manifestations non sexuelles, nous
ne sommes qu’à la première phase d’une
recherche de plus longue haleine.

Il nous reste à situer d’autres formes de l’émergence
du voluptueux, ses rapports avec tous les
états de transport de l’être, de la transe à la possession,
à l’extase..., de l’enthousiasme des sentiments
divinement alentis ou accélérés, des effervescences
du rire aux magnificences du rêve.

In-ex-sur-voluptés ? Réciprocité de potentiels
divers ? Jeu des efflorescences de ce qui se crée ?

Enfin, nous renouvelons notre intention de
soumettre nos présentes avancées à l’attention de
quelques chercheurs, là où l’acquis « positif » et le
conjectural se poursuivent en interrogations
mutuelles devant les mouvements du sensible.

Tout permettant de penser qu’à la manière du
rêve sur le plan psychologique, les visites de la
volupté font office de révélation sur le plan psychique
originel, il nous revient, comme à tous ceux
qui se transmettent les illuminations du sens poé
tique et parcourent la diversité de ses résonances
personnelles en quête d’orientations vers la plus
vaste des utopies de porter à effervescence et de
multiplier les questions que les premiers résultats
de cette enquête pourraient inspirer, comme :

La volupté n’est-elle scellée que des secrets
maintenus à son encontre ?

Revient-elle à chaque fois comme une nouveauté
qui délie l’amour de ses contractions et de
ses parades ?

Est-elle le signe de vie de toute énergie ?
De l’embryon à l’humain, où en est l’homme
de son âge terrestre ?

Y a-t-il des marches au palais suspendu de la
reine volupté ?

L’érotisme est l’entrée du corps en poésie,

l’orgasme, l’appel à s’y confondre,

la volupté, la figure d’un accomplissement
renouvelant nos visages.

Michel Zimbacca